Imprimante 3D professionnelle : quels sont les techniques les plus rapides ?

L’utilisation des imprimantes 3D est une nécessité dans divers secteurs d’activité. Par souci de performance, les entreprises recherchent les techniques les plus efficaces et les plus rapides. Cependant, parmi la multiplicité de l’offre, il leur est difficile de faire leur choix. Nous allons voir, dans cet article, les différentes techniques que peuvent offrir les imprimantes 3D.

Imprimante 3D : le frittage sélectif par laser

Auparavant, le prototypage s’effectuait grâce à la technique par injection dans un moule. Celle-ci est très couramment utilisée dans l’industrie afin de démultiplier rapidement des objets à l’identique. Aujourd’hui, le prototypage s’effectue grâce à la technique du frittage sélectif par laser ou Selective Laser Sintering (SLS). L’opération ne requiert pas l’utilisation du système de prototypage industriel par injection. Le principe est différent.

A découvrir également : Comment l'impression 3D en ligne révolutionne le prototypage pour les professionnels

La première étape est de concevoir un modèle numérique grâce à un logiciel tel que CATIA ou ProEngineer par exemple. L’optimisation topologique comme solidThinking Inspire ou encore Creo Simulate permet de faire baisser les coûts grâce à un système de détection préalable des éventuelles erreurs ou surplus. Lorsque le modèle numérique est réalisé, il est imprimé à l’aide d’une poudre frittée, c’est-à-dire qu’elle est chauffée avant d’être portée à fusion par un puissant laser. Vous avez la possibilité de découvrir ce que propose Kreos et choisir la technique d’impression 3D qui convient à votre entreprise.

Imprimantes 3D technique frittage

A voir aussi : Comprendre GPT-3 d'OpenAI : fonctionnement et applications AI

Impression 3D : la stéréolithographie

D’autres techniques permettent de réaliser un prototypage rapide. La stéréolithographie est l’un des plus anciens procédés d’impression 3D liquide. Appliquée couche par couche, une résine liquide, du photopolymère, est durcie grâce à une puissante source de lumière LED, LCD ou encore laser. Cette technique permet d’obtenir des objets tout en finesse. Après impression, ils sont débarrassés des résidus de résine dans un bac contenant du solvant, pour ensuite être exposés à des ultraviolets pour durcir.

L’impression par dépôt de fil fondu

La technique d’impression 3D par dépôt de fil fondu ou Fused Filament Fabrication (FFF), appartenant à la catégorie de fabrication additive, s’effectue à l’aide d’une bobine insérée dans l’imprimante. Une buse chauffante permet de superposer le matériau selon un tracé prédéfini. Lorsque l’objet est imprimé, il est traité pour avoir son aspect final. Il passe par la case ponçage et polissage de surface. Les pièces réalisées sont résistantes, avec la possibilité d’en varier les couleurs.

La fabrication par lamination

La technique de fabrication additive par lamination de papier ou d’aluminium permet de fabriquer des objets nécessitant de la finesse et des détails. Les feuilles utilisées sont très fines et découpées au laser pour obtenir la forme désirée. Celle-ci est ensuite recouverte d’un produit adhésif. Cette solution offre la rapidité d’exécution et des coûts abordables.

L’impression 3D grande taille

L’impression 3D ne concerne pas uniquement des petits modèles. Il existe des imprimantes 3D professionnelles à granulés par extrusion qui permettent de réaliser des impressions de gros volume. Ces machines offrent la possibilité de réaliser des objets de grande taille, rapidement et en grande quantité. Plusieurs types de matériaux thermoplastiques peuvent être utilisés avec les appareils de cette catégorie, tels que le PLA, l’ABS ou encore les filaments de fibres de carbone. Certains sont dotés d’un système de contrôle à distance pour réduire les risques d’erreurs.